LA MAISON
Votre maison de vacances est une vieille bergerie, agrandie il y a une vingtaine d’années et fraîchement rénovée. Les murs de la partie ancienne sont construits en « taipa » (terre battue), le matériau traditionnel typique qui isole aussi bien des chaleurs estivales que de l’humidité hivernale. Vous entrez dans un grand espace cuisine/living, équipé entre autre de deux réfrigérateurs, d’un four, de plaques de cuisson en vitrocéramique et d’un lave-vaisselle. Il y a même un poêle en fonte… pour les jours d’hiver plus frisquets.
Ensuite vient le salon avec sa cheminée, un canapé, des chaises, beaucoup de plantes et une bibliothèque bien fournie en livres français et allemands. Du salon, vous passez directement dans la grande chambre avec sa salle de bains privative. La chambre est équipée d’un lit double en160. Dans la salle de bains se trouvent une baignoire, une douche à l’italienne, un WC ainsi qu’un lave-linge.
Pour accéder aux autres chambres, vous empruntez depuis la cuisine un mini-couloir comportant trois portes : à gauche, une chambre avec lit double en 140, au milieu la salle de bains avec douche et WC et à droite, une chambre avec lit double en 160.
LE JARDIN
La porte d’entrée donne accès à une terrasse idéale pour vos repas. Vous êtes déjà dans le jardin qui vous attend avec ses différents espaces de détente, ombragés ou ensoleillés selon vos envies et humeur! Des lauriers roses, des yuccas, des chênes liège, des oliviers, des arbousiers (avec leurs fruits dont on produit le fameux « medronho », LE digestif incontournable de la région), un verger, des citronniers et beaucoup d’autres espèces sauront égayer votre balade dans un parc de 10’000 m2, résolument champêtre. Ce terrain abrite également notre maison, ce qui vous assure notre proximité si question il y a!
5 KM AUTOUR
En descendant le chemin de terre qui passe devant la maison, vous arrivez au hameau de Vale Bejinha (la vallée des bisous, sur la carte ci-dessous indiquée avec CM1100…). Ici, vous avez le choix entre deux cafés : le Floresta et le Parreira. Le dernier est également équipé d’une petite épicerie pour les urgences. Si vous tournez à droite, vous allez en direction de São Luis et si vous tournez à gauche, vous avez l’opportunité de descendre jusqu’à Casa Branca où vous pouvez vous baigner dans la rivière Mira. Mais vous pouvez aussi aller à Troviscais qui est le lieu de départ (et d’arrivée) d’une fort belle balade, boucle de 4h officiellement (et 2h45 pour des randonneurs en forme). Elle vous ouvre des perspectives sur les collines environnantes et vous permet de découvrir la belle flore des bords de la rivière Mira. En remontant la route, vous voilà arrivés au hameau de Castelão avec son école si typique du Portugal, son arrêt de bus et la simple mais bonne guinguette « Ti Judite », juste au bord de la N120. Celle qui vous mène soit à droite en direction d’Odemira, soit à gauche en direction de São Luís (et retour à la maison, à Carapeto).
São Luís est le chef-lieu de la commune (freguesia). Vous y dénichez : un boulanger, un boucher, des mini-supermarchés, des coiffeurs, des restaurants, des cafés, une station d’essence, l’église, une pharmacie, une mercerie, un magasin bio… et une halle de marché avec deux primeurs, un (parfois deux) poissonniers et le fameux Café da Fernanda. Sur sa terrasse, vous vous laissez porter par un joyeux mélange de portugais et de beaucoup d’autres langues européennes. Si vous optez plutôt pour un café (et des petites choses à grignoter) de haute qualité, nous vous conseillons le Café al Mar, géré par un jeune couple israélo-allemand. Et si vous êtes plus café alternatif, il y a aussi, un peu à l’extérieur du village, l’Espaço Nativa avec son épicerie coopérative et bio ainsi que son restaurant végétarien.
Depuis la maison, vous pouvez rejoindre à pied et en 75 minutes le village de São Luís. Et si vous souhaitez rallonger votre petite marche, ne ratez pas la très belle balade « Les jardins de São Luís » proposée par l’association Rota Vicentina.
São Luís était le premier village en transition du Portugal. La Fondation Co-Re qui y a son siège y organise beaucoup d’activités culturelles et sportives.
15 KM AUTOUR
Au sud, Odemira, le chef-lieu du plus grand district du Portugal. Petite ville bien animée avec une très belle bibliothèque qui se visite, dotée d’une vue imprenable sur les méandres de la rivière Mira et les nombreuses collines alentour. Le bourg mérite d’être découvert en flânant au hasard de ses petites rues.
On y débusque une vraie chocolaterie avec fabrication artisanale locale (fait très rare dans ce pays), une belle librairie, un cinéma et bon nombre de restaurants dont des indiens et des népalais, ouverts par les immigrants venus travailler dans les serres au sud d’Odemira… Vous y trouvez également un Intermarché, un Aldi et un Lidl. À mi-chemin entre Odemira et Carapeto se cache au fond de la vallée, Pego das Pias, un magnifique site naturel sauvage avec sa rivière et ses bassins. On y accède à pied, nouvelle occasion de faire une belle balade et de se rafraichir en eau douce.
Au nord, voici Cercal, dont la vie tourne autour de son grand rond-point central, flanqué de bars, pâtisseries et restaurants. Une petite ville moins touristique et certainement aussi plus authentique.
Et à l’ouest, au bord de l’océan et à l’embouchure de la rivière Mira, ne ratez pas Vila Nova de Milfontes. Cette petite station balnéaire familiale, bien connue des portugais et prisée par les Lisboètes, se situe au milieu d’une côte demeurée sauvage, avec des falaises qui varient du rouge à l’anthracite en passant par l’ocre, l’orange, le gris, le beige… et offre, bien sûr, de magnifiques plages de sable fin.
15+ KM AUTOUR
Le long de la côte en direction du Nord se localisent Porto Covo sur un site splendide, autre tout petit village balnéaire très en vogue, Sines ville portuaire d’où est originaire Vasco de Gama (rien que ça !) et Vila Nova de Santo André avec sa plage de sable incroyablement riche en coquillages, de 60 km de long jusqu’à Troia, ville romaine.
Vers l’intérieur du pays, Evora demeure un site remarquable classé au Patrimoine Mondial de l’Unesco, une merveille à arpenter tranquillement du temple romain à la très belle université antique en passant par la cathédrale, diverses églises dont celle de São Francisco et sa fameuse Chapelle des os. Pour les amateurs de crus locaux, ne ratez pas le domaine viticole Herdade dos Lagos qui fait un travail remarquable et où nous vous recommandons de réserver pour une dégustation. Plus au sud, le lac apaisant du barrage de Santa Clara a Velha vous attend pour une douce pause.
En direction du Sud, faites un détour par Almograve et son Bar da Praia idéalement positionné en haut de la dite (très belle) plage, un peu plus bas le phare de Cabo Sardão avec son mythique nid de cigognes sur la falaise, ensuite Zambujeira do Mar dont l’adorable chapelle surplombe l’Atlantique et, juste à la frontière de l’Alentejo et de l’Algarve, le village d’Odeceixe dont la plage vaut absolument le détour. Ensuite, dans les montagnes de l’Algarve, il y a Monchique, petite ville balnéaire qui mérite aussi une halte, ainsi que le point culminant à 902 m d’altitude, le Fóia, d’où vous avez une incroyable vue à 360°. Le long de la pittoresque côte, vous passez par Aljezur, la très belle Praia de Monte Clerigo, Ribat da Atalaia, le Sitio do Forno, le Cabo São Vicente à la pointe Ouest et, sur la côte sud et plus méditerranéenne, Lagos et sa Ponta da Piedade, Portimão, Lulé, Faro, Olhão et Tavira
LE CLIMAT
Côté météo, en été, il fait beau et chaud, c’est pas de l’intox! De mai jusqu’à fin septembre, pas une goutte de pluie (généralement). Il peut y avoir des nuages et, très rarement, de la brume venant de l’océan. Les températures avoisinent les 30° C durant la journée, avec des pics sur quelques jours à 35° voire 40° C. Au bord de l’océan, les températures dépassent rarement les 28° C. A l’intérieur du pays par contre (Evora, Mertola, Elvas…), elles ont une très nette tendance à la hausse et affichent minimum 5 degrés supplémentaires. Les soirées sont tempérées et les nuits souvent fraîches, descendant à 16°C en moyenne, ce qui garantit un sommeil reposant, bercé par le chant des grillons.
N’hésitez pas à prendre une petite laine pour vos soirées en extérieur… Nous vous conseillons également de vous munir d’un anti-moustiques pour vos observations nocturnes. La maison est, quant à elle, équipée de moustiquaires sur l’intégralité de ses portes et fenêtres.
Avec l’automne arrivent généralement les très attendues premières chutes d’eau. La saison des pluies commence en octobre et finit mi-avril, très largement interrompue par des semaines de grand beau et sec. L’automne, comme on le connait en Suisse, avec ses feuillages jaunes et rouges et son brouillard n’existe pas chez nous. Bien sûr, les jours raccourcissent, les températures baissent mais… ce qui est vraiment impressionnant c’est le phénomène du premier printemps. Fin septembre, toute la terre est comme brûlée et couverte d’herbes couleur savane. Mais dès les premières pluies, tout verdit en 2 semaines et il y a comme une explosion de fleurs partout.
En hiver, les températures ne descendent pratiquement jamais en dessous de 10° C le jour et 1° C la nuit. La plupart du temps, elles se tiennent entre 14° et 18° C, donc plutôt doux. Les journées alternent entre grand soleil, nuages gris et bonnes averses… Le « vrai » hiver, au moins pour les arbres, a lieu entre mi-décembre et mi-mars mais il y en a peu qui perdent leurs feuilles. Les chênes-lièges, les oliviers, les eucalyptus et, évidemment, les pins et les yuccas conservent leur feuillage. Le (deuxième) printemps est aussi différent. La floraison des innombrables trésors recelés dans cette région intervient donc de fin octobre à fin mai, environ (même si chez nous, arrosage oblige, nous avons des fleurs quasiment tout l’année!). Janvier nous offre la splendeur des mimosas qui bordent les routes alentour, février l’exubérance des camélias et des lavandes papillon, mars l’enchantement de la glycine et du jasmin, avril l’infinie beauté si simple des roses blanches sauvages locales, les fameuses « steva » qui couvrent avec générosité toutes les collines, mai les pois de senteur et la centaurée sous toutes ses formes tandis que, durant tous ces mois, les aromes, pervenches et capucines s’en donnent à cœur joie pour recouvrir de manière plus ou moins autorisée la totalité des sols à disposition… Dès la fin mai, les températures recommencent à s’élever durablement, ce qui n’empêche ni le chèvrefeuille ni les volubilis de prendre leurs aises, pour notre plus grand plaisir.
ACTIVITÉS
Notre région est réputée, entres autres, pour son chemin de randonnée : la « Rota Vicentina » qui longe la côte, de Sines jusqu’à Sagres. Au chemin des pêcheurs initial se sont ajoutées d’autres routes, permettant de découvrir également les merveilles de l’intérieur du pays (à recommander toutefois en dehors des jours de forte chaleur). Le site de l’association fourmille de propositions d’observation de faune, notamment des oiseaux innombrables, et de flore.
Des itinéraires à vélo viennent compléter l’offre, avec possibilité de louer des vélos dans le village de São Luís.
Au titre des activités aquatiques, lorsque vous aurez suffisamment nagé et joué avec les vagues, vous aurez l’embarras du choix entre :
- Le surf, très largement pratiqué le long de la côte, notamment à partir de la merveilleuse plage de Malhão
- Le stand up paddle (SUP)
- Le wing foil
Plusieurs écoles basées à Vila Nova de Milfontes (à 30 minutes) prodiguent des cours pour tout niveau.
Pour les amoureux de l’équitation, plusieurs manèges offrent des sorties.
Et pour finir en beauté, nous sommes ravis de pouvoir vous annoncer que São Luís héberge deux parcours Discgolf de 18 pistes, qui vous permet de perfectionner votre lancé de disque en arpentant le très beau relief des alentours. Réservation obligatoire et disques à disposition sur demande.
LA CUISINE PORTUGAISE en Alentejo…
S’il est bien un point dont les portugais sont fiers, c’est de leur cuisine! Et n’allez pas croire qu’il s’agisse en tout et pour tout de l’indétrônable bacalhau et des incontournables sardines ! Certes, la première se décline en une immense palette de recettes selon la région d’origine et la grillade des secondes constitue l’activité phare à pratiquer aussi bien en famille qu’entre amis, dans les rues de la capitale ou sur des braseros de fortune en pleine nature, de juin à août uniquement, la saison étant fort courte.
Car les Portugais raffolent également de viandes grillées, leurs « churrasqueiras » qui ne désemplissent pas en témoignent !
Au niveau des spécialités, l’Alentejo n’est pas en reste. Le porc noir (porco preto), élevé le plus souvent aux glands des innombrables chênes-liège, ne s’exporte pas en totalité chez les voisins hispaniques qui les transforment en de succulentes charcuteries : on le déguste de multiples façons, que ce soit en de fondants ragoûts dans lesquels s’immiscent parfois des coquillages (voici le « porco alentejano »), en grillades succulentes (ne résistez pas aux « bochechas » ou joues de la bête), en bifana (Le sandwich à la viande porc noir marinée) ou en chouriço plus ou moins épicé, à manger cru ou cuit, notamment flambé comme l’un de ces « petiscos » que l’on partage – ou pas – à l’apéro (mmmmmh !!!)
Le poulet (frango) a la part belle dans tout ça, qu’il soit lui aussi « assado » (grillé) ou préparé au piri-piri, la sauce pimentée avec laquelle on ne plaisante pas ici.
Évidemment, comme nous sommes sur la côte de l’Atlantique vous y trouvez poissons et fruits de mer en abondance. Les poulpes sont servi en salade (en qualité assez variable), en polvo à lagareiro ou en choco frito.
Si vous allez au restaurant, on vous proposera généralement des olives (azeitonas) et du pain alentejano (pão) en guise d’amuse-bouche. Comptez sur de très généreuses portions pour des prix qui demeurent modérés. Sachez que frites-riz est le tandem gagnant des accompagnements de vos plats le plus souvent à base de viande (l’Alentejo accueille de très nombreux petits élevages bovins) et que le légume y est rare, en dehors de la salade mixte que vous recevez parfois d’office. L’huile d’olive, l’ail et la coriandre figurent en très bonne place dans l’assaisonnement de vos plats, particulièrement pour les poissons grillés. Ils sont extrêmement prisés pour agrémenter les « migas », cette spécialité réalisée à partir de pain sec réduit en panure puis revenu dans la graisse et l’ail.
Les desserts sont copieux et très sucrés. Généralement visibles dans l’armoire réfrigérée du lieu, ils sont souvent composés de beaucoup de jaunes d’œufs (les fameux « Sericaia », « pão de rala », « fidalgo », « rebuçados de ovo »…) ou de biscuits type petits beurre et de crèmes diverses (« doce de la casa », avec crème pâtissière et crème fouettée ou « bolo de bolachas », comme un millefeuille de biscuits et de crème au beurre). L’épice emblématique est la cannelle, héritage arabe, et bon nombre de pâtisseries en contiennent.
Quant aux vins de cette généreuse région, ils sont légion et réputés depuis l’époque romaine où ils étaient déjà exportés jusqu’à… Rome! Impossible d’en faire le tour, il faut déguster pour se faire sa propre idée et découvrir toute la palette des saveurs du terroir.
Pour finir un repas en beauté, il n’est pas rare que l’on vous offre un petit verre de « aguardente de medronho », l’eau-de-vie distillée à partir des fruits de l’arbousier dont le sud-ouest portugais regorge. Laissez-vous tenter (avec modération, hein ?), dépaysement assuré…